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L'Importance d'Apprendre l'Islam par Transmission Orale auprès des gens dignes de Confiance

 La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent. Et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître Mouḥammad Al-’Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier Mouḥammad.


Allāh ta`ālā dit dans le Qour’ân :

﴿ وَمَا كَانَ الْمُؤْمِنُونَ لِيَنفِرُوا كَافَّةً فَلَوْلَا نَفَرَ مِن كُلِّ فِرْقَةٍ مِّنْهُمْ طَائِفَةٌ لِّيَتَفَقَّهُوا فِي الدِّينِ وَلِيُنذِرُوا قَوْمَهُمْ إِذَا رَجَعُوا إِلَيْهِمْ لَعَلَّهُمْ يَحْذَرُونَ ﴾

ce qui signifie: « Et si chaque groupe envoyait une équipe afin qu’ils approfondissent la science de la religion et qu’en retour ils avertissent leur peuple, il se peut qu’ils soient mis en garde » [sourat t-tawbah /122] .

Allāh ta`ālā dit dans le Qour’ân :

﴿ يَا أَيُّهَا الَّذِينَ ءَامَنُوا قُوا أَنفُسَكُمْ وَأَهْلِيكُمْ نَاراً وَقُودُهَا النَّاسُ وَالحِجَارَةُ ﴾

(yâ ‘ayyouha l-ladhîna ‘âmanôu qôu ‘anfouçakoum wa ‘ahlîkoum nâran waqôudouha n-nâçou wa l-ḥijârah)

ce qui signifie: « Ô vous qui avez cru, préservez-vous ainsi que vos familles d’un feu dont le combustible sera d’hommes et de pierres » [sôurat at-taḥrîm].

Il a été rapporté pour l’exégèse de ce verset que la préservation du châtiment de l’enfer a lieu par l’apprentissage de la science de la religion et l'application de cela. Or la meilleure des sciences de la religion est la science du tawḥīd (At-tawḥīd : la science de la croyance en l’unicité de Dieu) car elle concerne la connaissance de Allāh et celle de Son messager.

Le Messager de Allāh, ṣalla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit:

« مَنْ يُرِد اللهُ به خَيْرًا يُفَقِّهْهُ في الدِّينِ إِنمَّا العِلْمُ بالتَّعَلُّمِ والْفِقْهُ بالتَّفَقُّهِ »

ce qui signifie: « Celui pour qui Allāh veut le bien, Il lui facilite l’apprentissage de la religion certes la science de la religion s’acquiert par transmission orale », rapporté par Al-Boukhâriyy dans son ṣaḥīḥ, chapitre la science, sous chapitre : la science avant les paroles et les actes.

ṣalla l-Lâhou `alayhi wa sallam veut dire que Dieu l'élève d'avantage en degré et qu'Il préserve sa communauté de ce que le Prophète craint pour elle ; ainsi la langue arabe est riche et le mot ṣalla a plusieurs sens et ici il ne veut pas dire prier mais élever en degré.

Le prophète Mouḥammad ṣalla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit aussi :

« يَا أبا ذَر لأن تَغدُوَ فَتَتَعَلَّمَ ءايَة مِن كِتَاب الله خَيْرٌ لَكَ مِن أَن تُصَلّيَ مِائةَ رَكْعَةٍ ولأن تَغدُوَ فَتَتَعَلَّمَ بَاباً مِن العِلمِ خَيْرٌ لَكَ مِن أَن تُصَلّيَ أَلفَ رَكْعَةٍ »

ce qui signifie: « Ô Abôu Dhar si tu te déplaces et tu apprends une ‘Ayah du Qour’ân tu seras plus récompensé que si tu priais cent rak`ah (des prières surérogatoires) et si tu te déplaces et tu apprends un chapitre de la religion tu seras plus récompensé que si tu priais mille rak`ah (des prières surérogatoires) », ḥadīth Haçan, rapporté par Ibnou Mâjah.

Le HâfiDh, le linguiste Mouḥammad Mourtaḍâ Az-Zabîdiyy a dit dans son commentaire Al-’Iḥyâ’ ce qui suit : » Écouter la science utile pour sa religion, pour sa vie d’ici-bas et pour son au-delà fait mériter plus de récompenses que d’accomplir des prières surérogatoires. Ainsi Abôu dharr a rapporté du Messager de Allāh:

« إنَّ حُضور مجلس علم أفضل من صلاة ألف ركعة »

(‘inna ḥouḍôura majlisi `ilmin ‘afḍalou min ṣalâti ‘alfi rak`ah)

ce qui signifie: « Assister à une assemblée de science de la religion est mieux que d’accomplir mille rak`ah des prières surérogatoires ». Et dans un autre ḥadīth :

« لَأَنْ يَتَعَلَّمَ أَحَدُكُمْ بَابًا مِنَ العِلْمِ أَو يُعَلِّمَهُ خَيْرٌ لَهُ مِنْ صَلاةِ ألْفِ رَكْعَةٍ »

(la’an yata`allama ‘aḥadoukoum bâban min l-`ilmi ‘aw you`allimahou khayroun lahou min ṣalâti ‘alfi rak`ah)

ce qui signifie: « Que l’un de vous apprenne un chapitre de la religion ou l’enseigne aura plus de récompenses que de prier mille rak`ah des prières surérogatoires ». Il a été dit : « Ô Messager de Dieu, est-ce que cela fait mériter plus de récompense que de réciter le qour’ân aussi ? » , il a répondu :

« وهَلْ يَنْفَعُ قِرَاءَةُ القُرْءانِ إلا بِعِلْم »

(wa hal yanfa`ou qirâ’atou l-qour’âni ‘illâ bi`ilmin)

ce qui signifie: « La récitation du Qour’ân ne peut être profitable qu’avec la science de la religion ».

Ainsi la science de la religion permet de connaître ce que Dieu a ordonné et ce qu’Il a interdit et le remerciement obligatoire à Dieu c’est d’utiliser les bienfaits qu’Il nous a accordé (le cœur, l’ouïe, la vue, les mains, etc…) dans l’obéissance à Dieu c’est à dire en accomplissant les devoirs et en évitant les interdits tout en sachant que Dieu n’a pas besoin de nôtre remerciement car Dieu n’a besoin de rien et toutes les créatures ont besoin de Lui ; Dieu nous ordonne de Lui obéir mais Il n’a pas besoin de nôtre obéissance ; Il ne Lui advient pas de profit par l’obéissance des gens qui obéissent et il ne Lui advient pas de nuisance par la désobéissance des gens qui désobéissent ; celui qui fait ce que Dieu a ordonné sera gagnant dans l’au delà et celui qui fait ce que Dieu a interdit mérite le châtiment douloureux.

Il est un devoir pour toute personne responsable d’apprendre une part dont on ne peut se passer de la croyance, de la purification, de la prière, de la zakât (aumône obligatoire) pour celui pour qui elle est obligatoire, du pèlerinage pour celui qui en est capable et des péchés du cœur, de la main, des yeux et autres.

Le Messager de Allāh, ṣalla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit:

« طلَبُ العلمِ فريضةٌ على كلِّ مُسلمٌ »

ce qui signifie: « Quérir la science de la religion est une obligation pour chaque musulman », [rapporté par Al-Bayhaqiyy]. Étant donné que l'apprentissage de la science de la religion est une obligation, donc l'ignorance n'est pas une excuse, ainsi Allāh Ta`âlâ dit :

﴿ قُلْ هَلْ يَسْتَوِي الذِينَ يَعْلَمُونَ والذِينَ لاَ يَعْلَمُونَ ﴾

(qoul hal yastawi l-ladhîna ya`lamôuna wa l-ladhîna lâ ya`lamôun)

qui signifie: « Dis : sont-ils équivalents ceux qui savent et ceux qui ne savent pas » [sôurat Az-Zoumar]. Ce verset est une preuve que l'ignorance n'est pas une excuse pour la personne et que la bonne intention ne suffit pas pour être sauvé.

Donc il est un devoir pour toute personne responsable d’apprendre une part de la science de la religion qu’aucune personne responsable ne peut se dispenser d’apprendre. Cette part se classe en science de la croyance et en science des lois.

Parmi les choses qu’il est un devoir pour la personne responsable de connaître et de croire parmi les choses de la croyance, il y a : la foi en Allāh et en ce qui est venu de la part de Allāh et la foi en le Messager de Allāh et en ce qui est venu du Messager de Allāh. C’est par exemple la connaissance des deux témoignages et des attributs de Allāh qu’il est obligatoire de connaître, la connaissance que Allāh est exempt ta`ālā de ce qui n’est pas digne de Lui et ce qui est du même ordre. Et de croire en la véracité du Messager de Allāh Mouḥammad en tout ce qu’il a transmis de la part de Allāh, que ce soit les nouvelles de ceux qui nous ont précédés ou les choses qui auront lieu entre la mort et la résurrection ou au jour du jugement, ou concernant l’autorisation ou l’interdiction des choses et ce qui est semblable à cela, ainsi que la connaissance des choses qui font sortir de l’Islam, comme les sortes de mécréances, afin de s’en préserver.

Parmi ce qu’il est un devoir de connaître en matière de lois, il y a la connaissance des lois de la prière comme conditions de validité, piliers et causes d’annulation, la connaissance de la purification et des choses de ce genre.

La science de la religion ne s’apprend pas en lisant des livres

L’apprentissage de la science de la religion n’a pas lieu par la lecture des livres, car il se peut qu’il y ait dans ces livres que les gens lisent des insinuations tendancieuses et des calomnies à l’encontre de la religion. Il se peut également que les gens en comprennent quelque chose qui contredit ce qu’elle était chez les gens du Salaf ou du Khalaf qui l’ont transmise de la communauté, chaque génération transmettant de la génération précédente, ce qui conduirait donc à une adoration corrompue. Il se peut encore que les gens tombent dans l’assimilation de Allāh à Ses créatures, qu’ils Lui donnent des équivalents, qu’ils tombent dans la mécréance et l’égarement. Concernant tout cela, ce n’est pas la voie d’apprentissage que les gens du salaf et du khalaf ont empruntée. Le ḥâfiḍh Abôu Bakr Al-KhaTîb Al-Baghdâdiyy, un des plus grands spécialistes de la transmission du ḥadīth a dit: « La science ne se prend que de la bouche des savants (al-`oulamâ’) ». Ainsi le livre peut être un support d'apprentissage et de révision par transmission orale auprès de gens dignes de confiance ayant la connaissance, mais ne suffit pas pour apprendre la religion par la simple lecture.

Il est par conséquent indispensable de faire l’apprentissage des choses de la religion auprès d’un connaisseur fiable qui a pris lui-même d’une personne fiable et ainsi de suite jusqu’aux compagnons. Ainsi tous les vrais savants de l’Islam ont une chaîne de transmission qui remonte jusqu’au prophète Mouḥammad ṣalla l-Lâhou `alayhi wa sallam.

Allāh ta`ālā dit dans le Qour’ân honoré:

﴿ فَاسْأَلُوا أَهْلَ الذِّكْرِ‌ إِن كُنتُمْ لَا تَعْلَمُونَ ﴾

ce qui signifie: « Demandez aux gens de la connaissance si vous ne savez pas », [sôurat al-'anbiyâ' 'âyah 7 et sourat an-naḥl 'âyah 43]

Certains gens du Salaf ont dit: « Celui qui prend le ḥadīth des livres on l’appelle « bouquineur » (ṣaḥafiyy) et celui qui prend le Qour’ân du Mouṣḥaf on l’appelle « coraniste » (Mouṣḥaf) et on ne l’appelle pas récitant (qâri’) ».

Le Messager de Allāh, ṣalla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit :

« مَنْ يُرِد اللهُ به خَيْرًا يُفَقِّهْهُ في الدِّينِ إِنمَّا العِلْمُ بالتَّعَلُّمِ والْفِقْهُ بالتَّفَقُّهِ »

ce qui signifie: « Celui pour qui Allāh veut le bien, Il lui facilite l’apprentissage de la religion certes la science de la religion s’acquiert par transmission orale », [rapporté par Al-Boukhâriyy].

Mouslim a rapporté dans son ṣaḥīḥ, Introduction, démonstration que la transmission par chaîne de transmission orale fait partie de la religion, que l’on ne retient les versions que des gens fiables, que dire du mal des rapporteurs par ce qui est véritablement en eux est licite et que c’est de surcroît un devoir, ceci ne constitue pas une médisance interdite et encore moins un détournement de la sainte Charî`ah. Il a donc rapporté de Ibnou Sîrîn qu’il a dit: « Certes cette science est la science de la religion, faites donc particulièrement attention de qui vous prenez votre religion ».

Si l’on entend d’un savant une parole divergeant de la religion, il incombe donc à celui qui l’a entendue de l’avertir au sujet de son erreur s’il a l’assurance que cela ne va pas entraîner un mal supérieur. Et certes Allāh ta`ālā dit :

﴿ كُنتُمْ خَيْرَ أُمَّةٍ أُخْرِجَتْ لِلنَّاسِ تَأْمُرُونَ بِالْمَعْرُوفِ وَتَنْهَوْنَ عَنِ الْمُنكَرِ وَتُؤْمِنُونَ بِاللهِ ﴾

ce qui signifie: « Vous êtes la meilleure communauté qui ait été amenée à émerger pour les gens, vous ordonnez le bien et vous interdisez le mal, et vous croyez en Allāh », [sôurat 'Ali `Imrân / 110].

Allāh tabâraka wa ta`ālā a donc fait l’éloge de la communauté de Mouḥammad par cette caractéristique. Ainsi, le savant, le pieux, celui qui conseille les gens, celui qui aime sa religion, qui a des scrupules et qui craint Allāh, s’il se trompe et qu’on lui montre son erreur même devant les gens en assemblée, il revient sur son erreur et en donne l’explication aux gens.

La science et l’apprentissage de la science de la religion sont les meilleures choses auxquelles on puisse consacrer le plus précieux de son temps. En effet, la voie saine pour se préserver soi-même ainsi que sa famille du châtiment de l’enfer passe par l’apprentissage des choses de la religion, c’est-à-dire apprendre ce que Allāh a rendu obligatoire d’apprendre et éviter ce que Allāh nous a ordonné d’éviter.

Allāh tabaraka wa ta`ālā dit:

﴿ يَرْفَعِ اللهُ الَّذِينَ آمَنُوا مِنكُمْ وَالَّذِينَ أُوتُوا الْعِلْمَ دَرَجَاتٍ ﴾

ce qui signifie: « Allāh élève en degré ceux d’entre vous qui ont cru et qui ont acquis la connaissance », [sôurat Al-Moujādilah / 11].

Allāh dit aussi:

﴿ وَقُل رَّ‌بِّ زِدْنِي عِلْمًا ﴾

ce qui signifie: « Dis Seigneur augmente ma connaissance », [sôurat Tâhâ / 114].

L’esclave de Allāh ne peut être vertueux qu’avec la science jointe à la pratique, c’est-à-dire en apprenant les choses de la religion puis en mettant en pratique sur lui-même ce qu’il a appris. Celui donc qui a appris et a œuvré conformément à ce qu’il a appris, celui-là est la personne qui sait comment orienter son cœur et ses organes dans l’obéissance à Allāh. C’est ainsi que le musulman parvient aux qualités de grand mérite. Il se sert alors de son ouïe dans le but de recevoir la science par transmission orale et il se sert de sa langue pour la révision de cette science et aussi pour transmettre ce qu’il a appris.

En effet, le Prophète ṣalla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit :

« بَلِّغوا عَنِّي وَلَوْ ءَايَةً »

ce qui signifie: « Transmettez de moi ne serait-ce qu’une ‘âyah », [rapporté par Al-Boukhâriyy].

Et il a dit:

« خَيْرُ النَّاسِ مَنْ تَعَلَّمَ وعَلَّّمَ » رواه البَيهَقِيُّ

ce qui signifie: « Le meilleur d’entre les gens, est celui qui a appris et qui a enseigné » rapporté par Al-Bayhaqiyy.

De plus, le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

« لا يشبعُ مؤمنٌ مِنْ خيرٍ حتى يكونَ مُنتهاهُ الجنّة »

ce qui signifie: « le croyant ne se rassasie pas d'un bien jusqu'à ce que sa fin soit le paradis », [rapporté par at-tirmîdhiyy].

La bonne intention à elle seule ne suffit pas pour la validité des actes d’adoration et l'ignorance n'est pas une excuse.

Le Prophète صلى الله عليه وسلّم nous a appris que l’intention à elle seule n’est pas suffisante. Le ḥadīth rapporté par At-Tirmîdhiyy ainsi que d’autres en est la preuve :

روى الترمذي وغيره “أن رسول الله صلى الله عليه وسلم دخل المسجد، فدخل رجل فصلى ثم جاء فسلم على النبي صلى الله عليه وسلم، فرد عليه السلام فقال : ارجع فصل فإنك لم تصل، فرجع الرجل فصلى كما كان صلى ثم جاء إلى النبي صلى الله عليه وسلم فسلم عليه، فرد عليه فقال له : ارجع فصل فإنك لم تصل، حتى فعل ذلك ثلاث مرات فقال له الرجل: والذي بعثك بالحق ما أحسن غير هذا، فعلمني ” فعلّمه الرسول صلى الله عليه الصلاة وسلم

Le sens de ce hadith est que le Messager est entré dans la mosquée, puis un homme est entré et a effectué la prière. Ensuite cet homme est venu et a passé le salam au Prophète. Le Prophète a répondu au salam puis a dit : ('irji` faṣalli fa’innaka lam touṣalli) ce qui signifie « Retourne et prie car tu n’as pas prié ». L’homme est retourné et a prié de la même manière que la première fois. Puis il est revenu et a de nouveau passé le salam au Prophète . Le Prophète a répondu au salâm puis a dit : ('irji` faṣalli fa’innaka lam touṣalli) ce qui signifie « Retourne et prie car tu n’as pas prié ». Ainsi l’homme est retourné prier. Cette scène s’est reproduite trois fois. L’homme a alors dit : « Par Celui Qui t’a envoyé avec la vérité, je ne connais pas autre que cela, apprends-moi. » Le Messager lui a alors appris comment prier.

De même le prophète Mouḥammad صلى الله عليه وسلّم a dit :

« رُبَّ قائم ليس له من قيامه إلا السهر، ورُبَّ صائم ليس له من صيامه إلا الجوع والعطش »

ce qui signifie « Il se peut que quelqu’un pense faire des prières surérogatoires de nuit et il ne gagne de cela que la veille et il se peut que quelqu’un pense faire le jeûne et il ne gagne de cela que que la faim et la soif », rapporté par ibnou Ḥibbân. C’est à dire que cette personne a fait des actes qui n’étaient pas valables du fait qu’il manque des conditions de validité ou des piliers, ou elle a fait des actes qui ne remplissent pas les conditions pour être récompensés.

On apprend de ces ḥadīth qu’il ne suffit pas d’avoir une bonne intention, de vouloir faire le bien, pour qu’un acte d’adoration soit valable. En effet, il faut que l’acte soit conforme à l’enseignement du Prophète. Il est donc primordial d’apprendre les lois de la religion.

De même Allāh ta`ālā dit dans le Qour'ân honoré :

﴿ قُلْ هَلْ نُنَبِّئُكُمْ بِالْأَخْسَرِينَ أَعْمَالًا الَّذِينَ ضَلَّ سَعْيُهُمْ فِي الْحَيَاةِ الدُّنْيَا وَهُمْ يَحْسَبُونَ أَنَّهُمْ يُحْسِنُونَ صُنْعًا ﴾

ce qui signifie: « Dis voulez vous savoir qui font partie de ceux dont les oeuvres sont les plus vaines ?! ceux qui sont égarés du droit chemin alors qu'eux pensent agir en bien » [sourat al Kahf 'ayah 103 / 104]

Ce verset nous fais comprendre qu'il y a des gens égarés alors qu'eux pensent agir en bien. Cela indique bien qu'avoir la bonne intention de faire le bien ne suffit pas tant que l'acte lui même n'est pas conforme à la loi de Dieu

Al-Bayhaqiyy a rapporté que le Prophète صلى الله عليه وسلّم a dit :

طَلَبُ العِلْمِ فَرِيضَةٌ عَلى كُلِّ مُسْلِمٍ

(talabou l-`ilmi farîḍatoun `alâ koulli mouslim)

ce qui signifie: « Rechercher la science est une obligation pour tout musulman », c’est-à-dire que demander la science de la religion est une obligation pour tout musulman responsable.

Ainsi il est un devoir d’apprendre tous les sujets de la religion dont on a besoin au quotidien, tels que la croyance en Dieu, la croyance en les Prophètes, ce qui fait sortir de l’Islam, les lois de la purification et de la prière, les lois du jeûne…

Le musulman ne peut pas se contenter d’imiter les actes faits par d’autres musulmans que ce soit pour la prière ou autre. Même si la personne a une intention sincère, ce n’est pas suffisant. Il faut que l’acte soit en conformité avec les lois de la religion. Il est donc nécessaire d’apprendre quels sont les piliers de cet acte d’adoration, ses conditions de validité, ce qui l’annule…

Conformément à ce qui vient d’être dit nous vous conseillons d’assister à nos cours de science de la religion pour vous améliorer dans la pratique et connaitre les règles de la loi de Dieu. On ne peut pas s'améliorer sans la science de la religion et la pratique. Nous dispensons des cours gratuits de science islamique et des conseils.

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